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 [2018] All I want to do is be more like me and be less like You. | Wright

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Miles Edgeworth

Miles Edgeworth
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Messages : 73
Emploi : Rediger des notes de suicides et disparaitre dans la nature /BAF/ ... Procureur
Age (en 2026) : ... 34 ans. *range la calculette*


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[2018] All I want to do is be more like me and be less like You. | Wright Vide
MessageSujet: [2018] All I want to do is be more like me and be less like You. | Wright   [2018] All I want to do is be more like me and be less like You. | Wright Icon_minitimeSam 16 Avr - 16:37

[2018] All I want to do is be more like me and be less like You. | Wright 81pwphoenixedgeydoujinw
Mars 2018 - Quelques jours après le procés de Matt Engarde.


Miles Edgeworth était le procureur le plus doué, le plus grand, le plus incroyable de tous ceux de sa génération.

Il avait mis derrière les barreaux des criminels particulièrement dangereux. Des monstres à formes humaines. Et des déchets de l’humanité occupés à profiter illégalement du système et de la société à la manière de parasites purulents.

Il avait à son actif un record de victoire que jamais personne ne pourrait briser.

Et un sang-froid glaçant au tribunal, qu’on ne pouvait pas lui enlever. A tel point que Maitre Von Karma pouvait être fier de lui.

…Enfin, ça, c’était avant.

Beaucoup de choses s’étaient passées en à peine quelques mois. Son train-train habituel – car ses victoires incessantes n’étaient devenues rien d’autre qu’une chose banale au fil du temps – avait été totalement chamboulé en l’espace d’à peine trois jours. Et il n’était pas utile de rappeler le nom de l’empêcheur de tourner en rond.
Quoi qu’avec le temps, les choses avaient changées. Miles plus que n’importe qui. L’expression « l’empêcheur de tourner en rond » n’avait plus lieu d’être, il ne pouvait plus considérer le concerné d’une telle façon. Le jeune procureur avait radicalement modifié sa vision des choses. Plus rien ne serait pareil à ses yeux désormais.

Autrefois obnubilé par un record puéril, par la recherche d’une perfection qu’il savait à présent impossible à atteindre, il avait laissé tomber les préceptes de son tuteur. Sans ambages, il était parti et n’avait rien laissé derrière lui si ce n’était une simple lettre sans aucune fioriture. Une phrase, une seule, sur un bout de papier blanc. Tellement tranchante et concise que beaucoup avaient dû se méprendre sur son sens. La réflexion lui était venue pendant le trajet en avion à destination de l’Allemagne. Sur le coup, il n’avait rien trouvé d’autre à faire qu’esquisser un sourire sardonique, sourire sans aucun destinataire en particulier. Aurait-il pu imaginer un seul instant ce qui se passerait ? Aurait-il pu deviner que son passé le rattraperai à ce point ? La réapparition soudaine et inattendu de vieux camarades d’école sur son propre territoire, celui de la Cour, lui avait semblé tellement inopinée… A l’imbécile heureux qui lui aurait dit tout ça l’année dernière encore, il aurait ri au nez. Et pourtant.

Von Karma.
Yani Yogi.
Le meurtre de son père.
Sa nouvelle « famille ».
Les défaites.
Wright.

Il avait eu un grand besoin de faire le point, de repartir à zéro. De comprendre qui il était.

Et après un an, il était enfin revenu. Sa chère petite sœur faisait des siennes. Et un certain DeKiller sévissait. Cette fois, la première depuis le début de sa carrière, Edgeworth n’avait pas cherché à mettre à tout prix l’accusé derrière les barreaux, non. Il avait travaillé de concert avec la défense, pour la recherche de la vérité. Et il avait… Non, ils avaient réussi. Comme quoi.

L’affaire était donc terminée, classée, enterrée. Franziska était repartie en Allemagne en lui jurant qu’elle reviendrait plus forte. Maya n’avait pas l’air blessé –du moins pas physiquement - de son séjour chez son kidnappeur. Et Matt Engarde était sous les verrous. Le ciel était bleu, les oiseaux chantaient et les enfants jouaient en riant dans les parcs. Ou pas. Si seulement les choses pouvaient être aussi simples.

Déjà, nous étions en mars. Pas de ciel bleu, juste un gris terne et un vent qui s’était bien installé. Les oiseaux restaient muets et les enfants étaient enfermés dans des salles de classe. Une ambiance parfaite pour chercher les complications, ce que Miles n’allait pas tarder à faire.

Il avait bien senti la frustration de Wright à son retour. Il n’avait pas l’air des plus enchanté de le voir débarquer à l’improviste en plein milieu d’une enquête après douze mois de silence total. Et à part un bref sermon de sa part à l’avocat sur la raison d’être de leur travail, ils n’avaient pas eu le temps de discuter plus que ça. Voilà pourquoi Miles avait décidé de laisser s’écouler trois ou quatre jours après la fin du procès d’Engarde pour ensuite aller voir le brun à tête de hérisson – comment diable entretenait-il une telle coiffure ? -, chose qu’il savait qu’il regretterait en moins de cinq minutes.

Il ne devait donc pas réfléchir, sous peine de changer d’avis au dernier moment. Il avait laissé sa voiture rouge vif sur le parking du bâtiment où il avait son bureau, et avait fait le chemin à pied jusqu’à celui de Wright. Une petite trotte, certes, mais il en avait besoin. En chemin, il s’était arrêté chez un fleuriste, achetant un bouquet simple et sobre pour Maya et son rétablissement. Il aurait une excuse toute trouvée quant à sa venue comme ça. Non Wright, rien à voir avec toi, je viens juste prendre des nouvelles de ton assistante. En comptant un peu sur la chance, ça passerait très bien.

Plus il approchait de l’immeuble en question, plus il avait envie de rebrousser chemin. C’était stupide. Il n’avait pas à se justifier, ni à s’excuser pour quoi que ce soit. Il se sentit gauche et mal à l’aise jusqu’au tout dernier moment, jusqu’à apercevoir de la rue la fenêtre déjà éclairée du bureau de son rival. La fin d’après-midi était déjà bien engagée, et il ne faisait plus très chaud. Mais au lieu de s’engouffrer dans le hall d’entrée du bâtiment, en quête de chaleur, Miles resta adossé à un arbre juste sous la vitre de Wright, emmitouflé dans son écharpe. Il n’était pas très fort pour les interactions sociales, et en conséquence il ne faisait rien comme tout le monde. Alors plutôt que de monter pour frapper à la porte, il saisit son portable – avec un strap du Steel Samurai s’il vous plait – et sélectionna le numéro de l’avocat. Après tout, advienne que pourra, il était venu jusqu’ici, ce n’était pas pour repartir si vite.

Il lâcha un soupir résigné pendant que la tonalité faisait son office, puis il se força à retrouver sa contenance et sa confiance en soi exacerbée. Quand on décrocha à l’autre bout du fil, il ne laissa même pas le temps à son interlocuteur de lâcher le « allô » de circonstance.

- Et bien Wright ? Tu allumes si tôt les lumières chez toi ? Je ne me doutais pas que tes revenus te permettaient d’être aussi dépensier.

Pour accompagner la remarque exagérément ironique, et en prévision du moment où l’intéressé regarderait à travers ses carreaux, il avait déjà esquissé son habituel sourire un peu hautain.
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